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Préliminaire: Le but de cette page n'est pas de faire un cours sur le système Pick, mais de présenter les particularités de ce système qui ont contribué à son succès.
Certaines de ses particularités ne le sont plus aujourd'hui car elles ont été récemment adoptées par les autres systèmes, d'autres ne se retrouvent dans aucun système actuel.
La suite de cette page sera donc constituée par une liste non exhaustive de spécificités  et de fonctionnalités du système Pick, qui permettront au lecteur de se familiariser avec les principes de bases dudit système 

 

Architecture du système:

  • L'intégralité du disque dur constitue la mémoire virtuelle du système.
  • Cette mémoire est découpée en partitions numérotées (512 octets à l'origine, a varié depuis, mais le principe de base est inchangé)
  • Le disque est découpé en 2 zones (2 blocs de partitions) la zone dite absolue qui contient le code du système, les tables de l'os, ainsi que le contexte et les zone de travail des processus, l'autre zone est la zone fichier, qui contient comme son nom l'indique tout l'espace des fichiers (seule cette zone existe dans la plupart des systèmes actuels, le code se trouvant dedans)
  • Chaque partition, pour pouvoir être accédée, est "mappée" en mémoire.
  • La structure des fichiers est aussi particulière: elle n'est pas arborescente comme on a coutume de le rencontrer sur les systèmes actuels: l'arborescence est limitée à 4 niveau :
    • le niveau système qui contient des comptes utilisateurs.
    • le compte utilisateur qui contient des dictionnaires de fichiers
    • le dictionnaire de fichier qui contient des fichiers.
  • les feuilles de l'arborescence (que l'on appelle fichiers sur les systèmes classiques) s'appellent des articles.
  • un fichier contient donc des fiches appelées articles.
  • l'article est lui même décomposé en attributs (les lignes).
  • chaque attribut est décomposé en valeurs.
  • chaque valeur est décomposée en sous-valeurs.
  • le dictionnaire de fichier contient outre des fichiers, des articles qui décrivent la structure du contenu des fichiers: les descripteurs d'attributs.
  • toutes les données sont en ASCII et donc éditables directement (y compris les descripteurs de fichiers)
  • la méthode de stockage des articles dans les fichiers est un hash-coding, suivit d'un stockage séquentiel. il y a retassement dans le groupe (même hash-code) à chaque mise à jour d'un article: chaque article n'occupe effectivement que la  place correspondant a sa taille: c'est un système très économe en espace disque et en RAM: 4 partitions en mémoire simultanément constitue le minimum de mémoire pour faire tourner le système: 2K !!!!!

Utilisation:

  • Un langage de requêtes en langage pseudo-naturel appelé Français permet d'effectuer des listes, tris et sélections sur les données des fichiers. ex: >TRIER LES CLIENTS DONT LE SOLDE EST > 1000
  • ce langage de requêtes est intégré au langage de commande du système.
  • un langage de script (minimum) est disponible: PROC.
  • un langage de programmation "BASIC Gestion" permet de facilement programmer le système-base de données. ce Basic a eu dès l'origine la particularité de ne pas typer les variables, et de permettre les conversions implicites entre tous les types (numérique, texte, ...) ce que permet maintenant le Variant "inventé" très récemment par Visual Basic.
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